Phobie scolaire et émétophobie : quand l’hypnose Ericksonienne aide les enfants à retrouver confiance
- Lucile Perraud Hypnose Clermont-Ferrand EMDR
- il y a 20 heures
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 7 heures

Dans un monde où la pression scolaire, le stress et l’anxiété sont en constante augmentation, de plus en plus d’enfants et d’adolescents développent des troubles anxieux spécifiques, dont la phobie scolaire et l’émétophobie (peur de vomir). Ces troubles, souvent invisibles aux yeux de l’entourage, peuvent avoir un impact considérable sur la qualité de vie des jeunes et de leurs familles.
Parmi les thérapies qui montrent aujourd’hui de vrais résultats, l’hypnose ericksonienne se distingue par sa douceur, sa rapidité et sa capacité à mobiliser les ressources inconscientes du jeune patient.
Comprendre la phobie scolaire
La phobie scolaire ne se limite pas à une simple "refus d’aller en cours". C’est un véritable trouble anxieux, qui provoque une détresse intense à l’idée de se rendre à l’école.
Les signes qui doivent alerter :
Crises d’angoisse au moment de partir à l’école
Douleurs physiques (maux de ventre, maux de tête) inexpliquées
Refus catégorique ou pleurs le matin
Isolement social, troubles du sommeil
Dans certains cas, l’enfant peut rester bloqué à la maison pendant des semaines voire des mois, créant un cercle vicieux d’angoisse et de culpabilité.
L’émétophobie : la peur du vomi… souvent incomprise
L’émétophobie est une peur intense, irrationnelle et envahissante de vomir ou de voir quelqu’un vomir. Elle touche aussi bien les enfants que les adultes, mais chez les plus jeunes, elle peut s’associer à un rejet de l’école (de peur de vomir en classe ou devant les autres), à des troubles alimentaires, ou à un isolement croissant.
Symptômes fréquents :
Hypervigilance sur les sensations corporelles
Évitement de certains aliments, lieux, transports
Anxiété sociale, panique en cas de nausée
Besoin de contrôle permanent
Et si le problème n’était pas dans la tête… mais dans l’inconscient ?
Dans les deux cas, l’enfant ne "choisit" pas d’avoir peur. Son cerveau cherche à le protéger, souvent à la suite d’un choc (malaise, moquerie, épisode de vomissement, harcèlement, changement brutal…). Mais cette protection devient inadaptée.
C’est là qu’intervient l’hypnose ericksonienne, une thérapie brève centrée sur les ressources du patient, même jeune.
L’hypnose ericksonienne : une approche respectueuse et efficace
Elle utilise des métaphores, des histoires, des jeux de visualisation pour contourner les blocages et parler directement à l’inconscient.
Pourquoi ça marche ?
L’hypnose ne "force" pas l’enfant à changer : elle l’amène à mobiliser ses propres ressources.
Elle permet de désamorcer les peurs, même anciennes, sans avoir à tout verbaliser.
Elle donne un sentiment de contrôle à l’enfant, ce qui est crucial face à l’anxiété.
Comment se passe une séance pour un enfant ou un ado ?
Les séances sont toujours adaptées à l’âge et à la sensibilité du jeune :
Accueil bienveillant et dialogue pour instaurer un climat de confiance.
Entrée en hypnose légère, souvent sous forme de conte, d’imagination guidée ou de "jeu des pouvoirs".
Travail inconscient pour modifier la perception de la peur, retrouver de la sécurité, reprendre confiance.
Sortie de l’état d’hypnose avec un retour au calme et des ressources positives ancrées.
En général, quelques séances suffisent pour observer une amélioration significative. La phobie scolaire et l’émétophobie sont des troubles complexes mais pas irréversibles.
L’hypnose ericksonienne propose une voie douce, respectueuse et souvent rapide pour aider les jeunes à reprendre confiance, à apaiser leurs peurs, et à retrouver le plaisir de vivre leur quotidien sans être prisonniers de l’angoisse.
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